Claudio Rodríguez Fer et Carmen Blanco aux XI Jornadas Republicanas de Huesca

Le CRMAHU (Círculo Republicano « Manolín Abad » de Huesca) a transmis à la « Asociación para a Dignificación das Vítimas do Facismo » de Galice un compte-rendu en espagnol de la journée du 11 avril 2017 à Huesca de Carmen et Claudio.

Un résumé en français rendra compte de leur périple à Huesca.

Tout d’abord, la visite de lieux emblématiques en rapport avec le républicanisme de la ville de Huesca :

Le « cimetière libre et les restes du cimetière municipal où se trouvent la tombe du Capitaine Fermín Galán Rodríguez (1899-1930) et la niche où repose le Capitaine Ángel García Hernández (1900-1930). Ils ont été fusillés le dimanche 14 décembre 1930 à Huesca.

  • Ils sont considérés comme « Los Mártires de la República ».
  • Le « Parque Mártires de la Libertad » où 545 personnes répertoriées ont été assassinées et entassées dans les fosses de ce dit-parc.

 

  • Le « Memorial Galán y García » en hommage à ces deux capitaines du soulèvement de Jaca de 1930.

Puis la conférence-récital de ces deux écrivains galiciens dans la soirée, sur le thème « VIVAS EN NOSOTROS. Mujeres y represión en Galicia » (VIVANTES EN NOUS. Femmes et répression en Galice). Ces deux professeurs de l’Université de Saint-Jacques de Compostelle ont fait revivre ces femmes de Galice victimes de la répression franquiste.

L’histoire de chacune d’entre elles est suivie d’un de leurs poèmes que l’on doit « écouter les yeux fermés ». Carmen et Claudio ont ainsi présenté des femmes connues, d’autres moins connues ou même inconnues :

Juana Capdevielle San Martín, bibliothécaire, née à Madrid et domiciliée en Galice pour suivre  son mari, Francisco Pérez Carballo, devenu gouverneur civil de La Coruña. Juana, enceinte, a été assassinée par les franquistes en Août 1936, son mari Francisco a été fusillé en juillet 1936. Ils avaient, respectivement, 31 et 25 ans.

Mercedes Romero Abella, galicienne, institutrice, socialiste a été assassinée en novembre 1936.

Alicia Dorado Viso, galicienne, anarchiste, ouvrière dans le textile a été fusillée en juillet 1937.

Consuelo Alonso González « A Comunista » née dans les Asturies, vendeuse de journaux en Galice. Elle était mère de 4 enfants. Elle a été rasée, humiliée et fusillée en 1938, elle avait 40 ans.

Sebastiana Vitales Gascón, aragonaise, militante des « Mujeres Libres » (Femmes Libres) en Galice qui a du partir en exil en Amérique du sud.

María Casares Pérez, fille de Santiago Casares Quiroga (ministre de la république espagnole et chef du gouvernement  de Manuel Azaña) ; María Casares Pérez,  grande actrice, plus connue en France sous le nom de Maria Casarès, a du quitter sa Galice et venir en exil, en France.

Ces femmes de Galice font partie d’une longue liste de personnes victimes de la répression durant la guerre d’Espagne 1936-1939 et la post-guerre, mais elles sont « Vivantes en nous » grâce à Carmen et à Claudio.

 

Agradecimientos a ti Carmen y a ti Claudio desde nuestra lejana Bretaña republicana.

Claudine Allende Santa Cruz

MERE 29 déjà présente aux « Jornadas Republicanas » en 2016 :

  • Les « Jornadas Republicanas » de Huesca :  ici