MERE 29 dans le sud-Finistère : exposition et conférence à Saint-Thurien

À l’initiative de la Médiathèque et de l’Amicale laïque de Saint-Thurien, l’exposition de MERE 29 est présentée, depuis le 10 mai et jusqu’au 24, à cette médiathèque. Elle a déjà reçu de nombreuses visites en particulier celle de collégiens du Collège Léo Ferré de Scaër qui ont pu bénéficier des explications apportées par nos deux ambassadrices sur place, Claudie Marchand et Maria José Folch. Claudie, membre de MERE 29 depuis sa création, est la fille d’Antonia qui, après la Retirada, est arrivée par train à Quimperlé avec sa sœur Remedios début février 1939. Marie José, de nationalité espagnole, assure des cours d’espagnol à la médiathèque.

Le mercredi 24 mai à 14 h 30 dans la Salle des associations au bourg de Saint-Thurien, Jean Sala-Pala présentera une conférence intitulée Le Finistère, terre d’asile puis d’exil des Républicains espagnols. Cette conférence débutera par un bref rappel des événements qui en quelques années ont fait basculer l’Espagne d’une monarchie traditionnelle à une dictature provoquant ainsi l’exil de l’ordre de 650 000 Espagnols vers la France. Elle se poursuivra par la description des trois vagues d’arrivées en Finistère, respectivement en 1937, 39 et 41, vagues qui à elles trois concernent de l’ordre de 12 000 personnes.

Si Saint-Thurien ne semble pas avoir reçu de réfugiés de la Guerre d’Espagne, ce n’est pas le cas de plusieurs communes environnantes. Quimperlé, après en avoir accueilli de l’ordre de 80 (44 femmes et 37 enfants) durant l’été 37 en recevra une centaine début février 39, date à laquelle en arrivent aussi à Scaër,  Bannalec et Moëlan-sur-Mer. Les réfugiés de Scaër seront dans un premier temps hébergés dans les dépendances des locaux des Haras… ceux de Moëlan-sur-Mer seront dans leur majorité hébergés chez la restauratrice, madame Drénou de Kergroas, qui insistera pour offrir à tout le groupe son premier repas dans la commune.

Voici ce que la presse en dit, ici.

Voici quelques images qui illustrent bien l’intérêt des Saint-Thuriens pour l’Histoire et en particulier celle des Républicains espagnols :